Construction d’une partie du musée du Mémorial

Le Mémorial 40-45 Kapelle témoigne des récits particuliers de 40-45. Une attention particulière a été accordée au rôle joué par les forces françaises au cours de cette période. La collection d’objets et de documents a tellement augmenté que le musée a été agrandi. Le nouveau musée a été érigé à côté du cimetière militaire français à Kapelle, l’unique cimetière militaire français aux Pays-Bas. Il n’y a pas meilleur endroit pour raconter les histoires derrière ces tombes. De Hoop Terneuzen estime qu’il est important de conserver un souvenir durable de cette histoire particulière pour les générations futures. C’est pourquoi nous avons apporté notre pierre à l’édifice pour accomplir cette initiative et ainsi, contribuer à faire vivre l’histoire.

Une grande partie de la collection provient de monsieur Minus Goud, originaire de Krabbendijke. Au fil des années, il a collectionné des uniformes, des casques, des armes et des médailles. Après le décès de monsieur Minus Goud, Andries Looijen hérite, en 2011, de sa collection et la complète, et crée une salle d’exposition dans l’ancienne grange de son habitation.

En 1942, Winston Churchill ordonne la création des corps de Commando. L’objectif de ces « forces spéciales » était de s’infiltrer entre les lignes allemandes et de créer ainsi des troubles parmi les forces d’occupation. Pendant la guerre, des actions commando « secrètes » se sont également déroulées aux Pays-Bas. L’une de ces attaques nocturnes s’est d’ailleurs terminée dans le cimetière de Kapelle...

« Dans l’après-midi du 31 octobre 1944, un groupe de commandos arriva dans le port détruit de Breskens. Ils sont arrivés d’Ostende, après une semaine d’entrainement intensif, pour effectuer la traversée vers Flessingue au petit matin du 1er novembre. »

L’opération Infatuate 1 s’inscrivait dans le cadre de la bataille de l’Escaut, dont l’objectif était de rendre le port d’Anvers accessible aux grands navires transportant les marchandises dont l’armée de libération avait tant besoin. L’on s’attendait à une bataille difficile. C’est devenu un doux euphémisme. La bataille a duré trois jours. De violents combats de rue, de maison en maison, eurent lieu. Les quelques citoyens encore présents furent surpris que, dans leurs rues, les ordres résonnaient en français...

Les histoires de cette bataille, menée par un libérateur oublié, peuvent être découvertes dans le musée du Mémorial 40-45.