Émissions de CO2 en 2020 de De Hoop Terneuzen

5 mars 2021

Inutile de préciser l’importance de prendre des mesures pour minimiser le réchauffement climatique en limitant les émissions de gaz à effet de serre telles que les émissions de CO₂. Le secteur de la construction contribuant considérablement aux émissions de gaz à effet de serre, De Hoop Terneuzen s’est fixé comme objectif, en 2010, de réduire de 20 % d’ici à 2020 les émissions de CO₂ au sein du groupe. Cet objectif a été amplement atteint l’année dernière. En effet, les émissions de CO₂ ont baissé de pas moins de 58%, passant de 29 115 tonnes de CO₂ en 2010 à 12 213 tonnes de CO₂ en 2020. Il s’agit d’une amélioration extraordinaire, bien qu’insuffisante compte tenu de la problématique.

Le passage de l’électricité grise à l’électricité verte est à l’origine de la majeure réduction. Depuis que les activités belges sont passées à l’électricité verte au début de l’année 2021, l’ensemble du groupe n’utilise plus que ce type d’électricité. Les investissements visant à réduire la consommation, telle qu’une meilleure isolation, un éclairage LED et des équipements et machines de travail plus propres, ont également contribué à cette forte diminution. Toutefois, il y a encore beaucoup à gagner en investissant continuellement dans des outils et des machines de travail plus propres. Consultez ici la déclaration d’émissions de CO₂ 2020 de De Hoop Terneuzen.

Le groupe De Hoop a également formulé l’ambition de devenir, à l’avenir, complètement neutre en carbone. La majorité des émissions au sein du groupe provient désormais des combustibles du matériel roulant. Les poids lourds, les chargeuses sur pneus, les charriots élévateurs, les camions de remorquage et les bobcats assurent le transport au sein notre entreprise, aussi bien sur les propres sites de l’entreprise que sur la route vers le site du client. Grâce à l’utilisation de diesel bleu pour les poids lourds, nous pouvons réduire de 89% les émissions de CO₂ par poids lourd en comparaison avec du diesel classique.

Diesel bleu

Le diesel bleu, également connu sous le nom HVO, est réalisé à base de déchets végétaux. Ces déchets proviennent d’huiles végétales originaires de différentes sortes d’aliments. En temps normal, ceux-ci sont incinérés ou jetés dans une déchetterie. Grâce à une nouvelle technique, ils peuvent désormais être utilisés pour produire du diesel bleu. Provenant de déchets végétaux, ce combustible est neutre en fossile et permet de réduire les émissions de CO₂ de 89% par poids lourd en comparaison avec le diesel classique. Afin de poursuivre la réduction de CO₂ au sein du groupe, nous passerons systématiquement à des véhicules roulant au diesel bleu.

Nous suivons également de près la question de savoir si l’électrification, associée ou non à de l’hydrogène, est déjà opportune comme alternative aux moteurs à combustion classiques.

En outre, nous examinons les possibilités de compenser les émissions de CO₂ résiduelles. Pour ce faire, nous avons investi dans 100 hectares de plantations forestières en collaboration avec le Staatsbosbeheer. La quantité de CO₂ absorbée par ces nouveaux arbres plantés s’élève à quelque 10 à 14 tonnes par an et génère une plus grande compensation d’émissions de CO₂ qu’en laissant la nature suivre son cours.